Maintien et pérennisation des emplois créés par la formation et montée en compétences.
« La formation professionnelle est un droit individuel qui permet à toute personne, une fois entrée dans la vie active, de continuer à se former pour améliorer ses compétences, ou acquérir de nouvelles compétences ou techniques. »
Contrairement aux idées reçues, la montée en compétences n’est pas qu’une affaire individuelle. Organisée à l’échelle de l’entreprise, elle permet aux employeurs de garantir la performance de leurs employés et de motiver leurs équipes.
Il n’y a que la formation et la montée en compétence qui permettent la pérennisation de l’emploi. Pour ce faire le projet proposé prévoit le parcours de formations suivant :
Etape 1 : Recrutement des candidats
Les candidats sont sélectionnés suite à la validation de leurs projets professionnels.
Etape 2 : Positionnement initial
Les candidats sélectionnés passent un test de positionnement. Ce test permet d’évaluer leurs niveaux par rapport aux prérequis prévues par CNAMTS R-485, R-489 et l’Article R4323-55 à R44323-57 du Code du travail.
Etape 3 : Formation intensive du Français à visée professionnelle
La maîtrise du français (français du travail) est aujourd’hui indispensable dès les premiers niveaux de qualification même sur les premiers niveaux de qualification.
La barrière de la langue est un frein à l’évolution professionnelle et au maintien dans l’emploi durable.
L’analyse des besoins constitue une étape capitale du français à objectif spécifique (FOS), afin de déterminer précisément les besoins des apprenants et des employeurs du métier ou la branche visées. Cette analyse relevant du CECRL/CECR souligne l’importance d’utiliser les plateaux techniques comme plateforme d’apprentissage.
Objectif :
- Mise en conformité de l’oral et de l’écrit des employés via les thématiques et les terminologies professionnelles.
- Se familiariser avec le lexique et les consignes de sécurité de l’entreprise et de la logistique.
Etape 4 : Formation certifiante
Certains métiers comme le métier de manutentionnaire ou celui d’employé polyvalent de restauration sont accessibles sans diplômes ni expériences professionnelles.
Néanmoins, afin de garantir un exercice de fonction optimal et en sécurité, il est exigé des certifications :
Pour être manutentionnaire, il faut être titulaire du Certificat d’aptitude à la conduite en sécurité – CACES.
Le CACES permet de valider, pour l’essentiel, la conduite d’engins de manutention, d’engins de chantier et de plateformes élévatrices de personne (PEMP ou nacelles).
Les CACES liés à l’entrepôt sont :
- 485 : CACES Chariots de manutention automoteurs gerbeurs à conducteur accompagnant.
- 489 : CACES Chariots de manutention automotrice à conducteur porté.
Le conducteur doit pouvoir présenter ce document à tout moment lorsqu’il utilise son engin.
Pour l’employé polyvalent de restauration, il devra être formé aux méthodes HACCP en conformité avec les standards ISO.
D’autre part, travailler dans un environnement sain et hygiénique, la formation CERTIBIOCIDE est indispensable pour le maintien de la sécurité sanitaire des travailleurs et des marchandises.
Etape 5 : Formation continue
L’article L6311-1, modifié par LOI n°2009-1437 du 24 novembre 2009 – art.1 prévoit et exige les formations réglementaires du domaine telles que : hygiène et sécurité, posture professionnelle, matières dangereuses.
La formation professionnelle continue a pour objet de favoriser l’insertion ou la réinsertion professionnelle des travailleurs, de permettre leur maintien dans l’emploi, de favoriser le développement de leurs compétences et l’accès aux différents niveaux de la qualification professionnelle, de contribuer au développement économique et culturel, à la sécurisation des parcours professionnels et à leur promotion sociale.
Elle a également pour objet de permettre le retour à l’emploi des personnes qui ont interrompu leur activité professionnelle pour s’occuper de leurs enfants ou de leur conjoint ou ascendants en situation de dépendance.
D’autre part, et conformément à l’article L6111 du code du travail : la formation tout au long de la vie constitue une obligation nationale. Des parcours soutenus par des formations continues permettent l’évolution professionnelle des employés.